Hagiographies
Qui sont les saint(e)s et bienheureux escortés par nos Marches?
Epoque | Né en Cappadoce en 275/280; mort le 23 avril 303 |
Fête | 23 Avril |
Particularité(s) | Martyr |
Attribut(s) | Représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds; en armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules |
Patronat(s) | Patron des "Scouts de France" |
Invocation(s) | Contre la peste, les maladies vénériennes et les dermatoses |
Dicton(s) |
"Si mouillée est la Saint Georges, les cerises lui restent dans la gueule." "Saint-Georges, Saint-Marc (25 avril) sont réputés saints grêleurs." |
Sa vie |
Georges est un saint totalement légendaire, dont l'existence est mise en doute dès le Ve siècle. Né en Orient, son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie. Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l'ordre Teutonique et le saint national de l'Angleterre (il remplace dans ce rôle édouard le Confesseur). En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.
Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, il finit par triompher. la princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité. Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l'Angleterre. Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIème siècle. il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l'abri des murs d'une ville, parfois au bord de la mer. La passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquente est le supplice de la roue hérissée de lames de fer. Bibliographie: [Gaston Duchet-Suchaux, Michel Pastoureau, La Bible et les saints, guide iconographique, Flammarion, 1994] |
Compagnie(s) honorant le saint
-
Aucune Compagnie trouvée pour ce Saint
Tour(s) honorant le saint
-
Aucun Tour trouvé pour ce Saint
Eglise(s) consacrée(s) à ce saint
Eglise Saint-Georges (Hanzinne)
Fréquentée par la Compagnie: Marche Royale Saint-Oger
Retour à la liste complète