Nos salles d'exposition

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La salle de l'Association

Tirailleurs algériens et Zouaves Vous commencez votre visite dans la salle dédiée à l'Association Royale des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse (ARMFESM). Dans cette salle, vous trouvez de nombreuses affiches de nos marches, pins, souvenirs,... et, au fond, se trouve le premier drapeau de notre association. Si vous êtes tentés par la lecture, vous pourrez vous attarder sur de vieux parchemins ainsi que sur les statuts de notre ASBL.

Officier Tirailleur algérien Dans son expansion coloniale, la France a créé des régiments dit "indigènes". Existant depuis 1832 jusqu'en 1960, ces unités par le côté "oriental" des uniformes et par la qualité de leur comportement, ont frappé les imaginations. L'imagerie populaire et leur attachement à la métropole ont perpétué leur existence jusqu'à ce jour aussi bien dan le cadre actuel de l'armée française que dans notre folklore. Cela explique la présence de zouaves, tirailleurs algériens (ou turco), tirailleurs marocains et tirailleurs sénégalais. Une partie de cette salle leur est donc consacrée.

La salle dite du second empire

Ci-dessous, un sergent-sapeur (remarquez les couleurs belges des plumes) derrière lequel on trouve la saperie (génie militaire de l'époque).

Sergent Sapeur second empire Sergent Sapeur - Plumes aux couleurs belges

Tambour Majour second empire Sur la photo de droite, un tambour-major qui commande la "batterie" (tambours et fifres).

Les costumes dits du "Second Empire" date de la première armée belge de 1830. L'ensemble des uniformes représentés s'avère un véritable "bouillon de culture" issu de l'armée française, de l'armée belge et de notre Garde Civique.
L'escorte, appelée compagnie, s'ouvre avec le sergent-sapeur suivi de la saperie. Derrière celle-ci se trouvent souvent le tambour-major et la batterie (musique qui cadence le pas au son des fifres et des tambours), les voltigeurs, les artilleurs ou les zouaves. Chaque compagnie se compose d'une cantinière pour servir à boire, d'un officier qui commande, ainsi que d'un tambour-major et d'une batterie. Un adjudant (terme resté de l'adjudant de camp) chapeaute l'ensemble de la compagnie. Il peut y avoir des variantes suivant les coutumes propres à chaque Marche.

Costumes traditionels De gauche à droite: un grenadier, un voltigeur, une cantinière (servant la fameuse "goutte" bonne pour le moral des troupes), un zouave et un officier au drapeau.
Ces costumes dits du "Second Empire" sont présents dans beaucoup de nos Marches.

L'escalier

Sur toute la longueur de l'escalier qui vous conduit au second étage, vous pouvez admirer de nombreuses photos ainsi que quelques anciens drapeaux de nos compagnies.

Flanqueur de la Garde A la fin de votre ascension, vous êtes accueilli par un Flanqueur de la Garde qui vous invite à admirer quelques peintures et coupures de presse.

Salle dite du premier empire

Exemple de costumes du premier empire A gauche, se trouve un tambour-major en grande tenue (regardez la dominance des couleurs françaises notamment au niveau des plumes). A l'avant-plan, on peut apercevoir un adjudant.

Tambour Major premier empire Au droite, assis à table, un grenadier à la droite duquel on remarque un petit (porte-chapeau); en arrière-plan, un gendarme d'empire se distingue entre autre à son pantalon jaune.

Cantinière Enfin, sur la photo ci-contre, vous pouvez voir une cantinière derrière laquelle se tient un vétéran. Remarquez, en arrière-plan de cette photo, le premier drapeau de la Jeunesse de Gerpinnes.

Bivouac Historiquement, l'utilisation des uniformes de l'époque impériale est un "accident" de l'histoire de nos Marches. En effet, les soldats volontaires ou engagés (appelés des demi-soldes) ont gardé leurs uniformes, au retour de l'armée française, en 1815. Or à l'occasion des processions, ils ont décidé de remettre leurs costumes impériaux pour " marcher " dans leurs villages et communes. De ces faits, purement occasionnels, naquit donc une tradition. C'est la raison pour laquelle, vous retrouvez ce type d'uniformes dans plusieurs de nos sorties. Après 1950, une forme de "purisme" voulant reproduire à l'exact des uniformes et des pelotons a remis "au goût du jour" les compagnies attachées à la période impériale.

Adjudant premier empire Sur la photo à gauche, vous avez un adjudant portant le ruban rouge (écharpe de commandement) et attablé à sa droite, un dragon, au casque à cimier des Dragons qui combattaient autant à pieds qu'à cheval.

Salle des enfants et musiques

Drapeau Fanfare Pour "faire marcher les hommes et les femmes de nos marches", il faut un rythme. Celui-ci est donné par un ensemble reprenant un tambour-major doté d'une canne pour donner le pas ou le changement de pas, des tambours pour cadencer la marche et un ou plusieurs fifres pour apporter une mélodie. L'origine de cet ensemble appelé " batterie " remonte à l'armée française du XVIIème siècle. Les airs joués proviennent de la période impériale française et de la période hollandaise (le tout entre 1789 et 1830). Quelques morceaux plus récents sont composés par des fifres et tambours très "imaginatifs". Ces airs se transmettent grâce aux bouche à oreilles des tambours plus âgés aux plus jeunes...

Les enfants dans les marches Ci-contre, vous voyez les enfants, ils représentent l'avenir de nos marches, c'est la relève comme disent les anciens. Vous avez au fond, un petit hussard, représentant la cavalerie légère, un petit grenadier du Premier Empire et à l'avant un petit tambour en tenue dite du Second Empire. Vous remarquez aussi deux vivandières composant le personnel féminin des armées. La fonction première de la vivandière était l'entretien du soldat : blanchisseuse, infirmière parfois mais elle occupait aussi d'autres "fonctions"… plus légères.

Tambour Major second empire Tambour et fifre
A gauche, un tambour-major en tenue du Second Empire portant le képi... A droite, un tambour et un fifre...

Salle des vieilles photos

Ci-dessous, à gauche, une cantinière "type". Son rôle était de servir à boire, de réconforter les blessés, elle apportait une touche féminine dans les rangs et sur les champs de bataille. Le petit verre d'alcool payant sauf pour les blessés et les mourants était distribué sur les lieux de combat.

Cantinière Gendarme
A droite, un "gendarme" en uniforme des années 1930 apparaît encore dans quelques-unes de nos Marches (notamment Biesmerée et Mettet).

Tous les éléments de cette salle bénéficient d'un commentaire individuel. La plupart de ces photos et documents datent de 1900-1950. Portez un regard particulier au cadre de bois sous verre reprenant un morceau d'affiche de la Marche Sainte Rolende datant vraisemblablement de l'an 1900. Vous trouverez aussi des documents et photos témoignant de la continuité des marches même dans les camps de prisonniers belges pendant la seconde guerre mondiale (un signe évident de "feu sacré").

Salle audio-visuelle Alfred Mengeot

C'est dans la salle audio-visuelle que vous terminerez votre visite. Vous pourrez visionner quelques extraits des films réalisés par le musée.

Monsieur Alfred Mengeot fut le premier conservateur de notre musée et construisit la salle qui porte aujourd'hui son nom. Alfred était également membre du comité exécutif de l'ARMFESM et Marcheur au sein de la Compagnie Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centre dont il a été officier durant de nombreuse années.

Chaque année, la compagnie (affiliée à l'ARMFESM) qui par son travail et son comportement a le mieux représenté notre folklore, se voit récompensée et reçoit le Trophée des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse.

Cliquez ici pour consulter le règlement d'attribution du Trophée de l'ARMFESM.

Liste des compagnies membres de l'Association ayant reçu le trophée:

Anciens visiteurs



Délégation de la Chinese Academy of Space Technology Le 29 octobre 2003, nous avons été très heureux de recevoir une délégation de la "Chinese Academy of Space Technology". Nos cinq visiteurs d’un soir séjournaient durant une semaine chez Alcatel-Etca à Marcinelle.
Nous les voyons ici en compagnie de notre conservateur et de leurs hôtes belges.
Pour l'occasion, la visite guidée était assurée en anglais.